La gestion de la nature est une priorité pendant les 3 stades de vie d’une carrière :
Avant l’ouverture, l’objectif est de respecter le calendrier écologique. Des investigations écologiques sont menées, comprenant un inventaire complet des milieux et des espèces de faune, flore, lichens, mousses, etc, dans le périmètre d’étude du projet et autour. Le périmètre du projet sera déterminé en fonction du résultat de ces études, en évitant, réduisant ou compensant les impacts du projet. L’étude d’impact propose toujours une exploitation progressive. En savoir plus :
Guide "Eviter, Réduire, Compenser"
Pendant l’exploitation, un suivi écologique est de plus en plus demandé dans l’arrêté préfectoral et peut s’accompagner d’un plan de gestion qui permet, en cas d’irruption inattendue d’espèces animales ou végétales, de les gérer.
Après la fermeture de la carrière, le terrain peut être géré ou cédé à une structure porteuse type Conservatoire des espaces naturels, Conservatoire du littoral, commune, département, associations, etc. De nombreux partenariats sont noués entre les industriels et les gestionnaires d’espaces ou de nature.
Concernant le réaménagement des sites, les industriels du secteur vont bien au-delà des exigences de la réglementation qui demande une simple remise en état au fur et à mesure de l’extraction. Associés à des bureaux d’études, ils combinent les différents intérêts économique, écologique, paysager, hydraulique etc, afin de proposer à l’ensemble des parties prenantes concernées (propriétaires, riverains, associations, aménageurs du territoires et élus) le projet le plus vertueux.
C’est ainsi que de nombreuses carrières se transforment en champs, prairies, golfs, vignes, lacs, musées, etc et qu’un développement industriel devient une opportunité pour la nature et pour les collectivités.