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La convention avec RNF est reconduite jusqu’à 2027

Le 17 septembre, MI-F, UNICEM, UNPG et France Ciment ont renouvelé leur partenariat avec Réserves Naturelles de France autour de la conservation du patrimoine naturel et géologique. L’objectif : rapprocher l’activité des carrières avec les enjeux de conservation du patrimoine naturel, notamment géologique. La visite de la carrière de Sandrancourt, réaménagée en observatoire ornithologique et en zone agricole, et celle de Limay, devenue une réserve naturelle régionale protégée, ont illustré le potentiel de géodiversité et de biodiversité des carrières. Cette collaboration, active depuis 2019, se poursuit avec une nouvelle convention jusqu'en 2027, axée sur des actions éducatives, scientifiques et écologiques.

Convention cadre France Ciment UNPG MIF RNF  2025-27

Manchester / AG d’EUROSIL / SAMSA
Présentation sur la silice cristalline alvéolaire chez les riverains.

Sandra Rimey, secrétaire générale de MI-F, et Florence Lumen d’EUROSIL, ont présenté lors de la conférence multi sujets de SAMSA (silica and moulding sands association), les résultats de l’étude sur l’exposition des riverains aux poussières de silice des carrières. Cette étude robuste menée par Evadies a porté sur  5 carrières sélectionnées par l’UNPG et MIF Le protocole a été  validé par le ministère (DGPR) et par l’ANSES.

Les résultats corroborent les valeurs trouvées chez nos voisins (G.-B. et Allemagne). En effet, les concentrations de poussières PM10 and PM2.5 respectent largement les valeurs réglementaires de qualité de l’air, en moyenne annuelle (30 μg/m³ for PM10, 10 μg/m³ for PM 2.5.) et les nouvelles valeurs 2024. Les PM10 semblent être la fraction la plus représentative des émissions en carrière. Leur concentration décroît rapidement après les limites du site et les concentrations chez les voisins sont similaires aux concentrations des stations “témoin”.  Les concentrations de silice, quant à elles, ne présentent pas de risque sanitaire pour le voisinage (<1 – inhaled concentration < toxicological value). Les concentrations et la composition en quartz des poussières sont similaires à la station témoin. D’autres enseignements peuvent être tirés de cette étude, comme le non effet des tirs de mines sur la qualité de l’air, la possibilité de proposer un protocole harmonisé de référence pour l'Évaluation du Risque Sanitaire (ERC). Malheureusement le rapport de l’ANSES tire des conclusions différentes. MI-F et L’UNPG préparent un courrier à l’attention de la DGPR afin de montrer que l'ANSES n'a effectué qu'une lecture partielle de l'étude dans sa saisine. Dans son avis, l'ANSES se limite à présenter avec redondance des généralités pour étayer ses critiques, notamment en ce qui concerne le choix de la fraction granulométrique. Il semble qu'elle ait négligé les objectifs de l'étude ainsi que le contexte spécifique de la surveillance réalisée. De manière générale, les critiques techniques restent assez superficielles, tout comme l'expertise de l’ANSES sur notre étude.

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